
Vérifier d’abord les petites lignes de son contrat. Deux tiers des emprunteurs choisissent en effet de souscrire une assurance chômage. « À la Caisse d’Épargne, cela fait dix ans qu’on propose systématiquement à nos clients de souscrire cette assurance en même temps que leur prêt immobilier.
S’ils la refusent, on leur fait signer une attestation indiquant qu’ils en ont eu connaissance », indique une conseillère.
Les banques plus souples
L’assurance chômage permet aux emprunteurs de suspendre momentanément le remboursement de leur crédit ou d’en alléger les mensualités, à condition d’avoir contracté l’emprunt depuis au moins deux ans.
Suspension provisoire ou modulation des échéances
Si vous pensez ne pas être en mesure de rembourser votre crédit, votre banquier peut vous proposer deux solutions. La suspension provisoire du remboursement, qui peut durer de un à douze mois. Elle permet un report d’échéance total ou partiel (les intérêts du crédit sont alors toujours remboursés chaque mois).
L’emprunteur signe un nouveau contrat avec un tableau d’amortissement revu et une nouvelle date de fin de remboursement. « Ce report d’échéance n’est pas sans conséquence car il génère des intérêts supplémentaires », précise une conseillère du Crédit Agricole.
Deuxième option possible, la modulation des échéances qui permet de réduire les mensualités de 10 à 30 %. Cette clause inscrite au préalable dans le contrat de prêt n’entraîne aucun frais. Elle ne doit cependant pas reporter l’échéance de l’emprunt de plus de deux ans.
Sachez enfin que ces deux options ne peuvent être activées dans le cas d’un prêt à taux zéro, prêt relais, prêt conventionné, prêt épargne logement, prêt d’accession sociale et prêt in fine. Ce dernier prévoit déjà le seul remboursement des intérêts pendant toute la durée de l’emprunt.